Voici différentes méthodes en fonction de la forme que prend le médicament. Pour les liquides, il y a la méthode musclée et la méthode douce. Tout dépend du contexte…

Quelle que soit la forme du médicament à avaler, il faut tout d’abord se ramener à un liquide:

Si c’est un comprimé (ou un demi comprimé suivant la posologie), posez le dans une cuillère à soupe, et écrasez le avec une petite cuillère. Mettez la poudre dans un verre avec très peu d’eau et lire « si c’est un liquide » si dessous. Même grands, les enfants ont parfois du mal à avaler les comprimés, qui leur restent collés dans la gorge. Les réduire en poudre (les comprimés, pas les enfants) résout ce problème.

Si c’est une poudre (smecta…), la mettre dans un verre dans très peu d’eau. Je ne suis pas trop pour donner de la poudre dans un yaourt ou une compote. Cela va donner un sale goût à la nourriture, et j’ai toujours pensé que bébé allait être suspicieux sur ce type de nourriture par la suite.

Si c’est un liquide. Il y a la méthode musclée et la méthode douce.
La méthode douce: certains liquides sont présentés avec une pipette, d’autres pas (l’Efferalgan ou le Toplexil, par exemple). Conservez une pipette dès que vous en trouvez une pour donner tous les liquides. Bien sûr, mesurez chaque médicament avec son outil de mesure fourni d’origine (gobelet gradué…). Et après siphonnez le liquide à la pipette, et donnez la à boire. C’est très pratique: il n’y a plus de cuillère renversée. Et c’est idéal pour donner à bébé de l’anti-fièvre la nuit, quand il dort. Même pas besoin de le réveiller, il va vous avaler ça en un clin d’oeil !
La méthode musclée: la première fois que je suis allée à l’hôpital avec mon premier né sous le bras, 40°C de fièvre, l’infirmière a voulu lui donner un médicament à boire. Le bébé criait, était très énervé, et crachait tout ce qu’on lui mettait dans la bouche. Elle a eu une méthode surprenante et ma foi efficace: après un long hurlement qui a vidé les poumons de bébé, elle lui a pincé le nez d’une main (pour qu’il ne puisse pas respirer) et lui a enfourné la cuillère de médicament de l’autre. Le bébé a bien été obligé d’avaler pour pouvoir respirer après. C’est la seule fois où cette méthode – qui peut être utile à connaître en cas d’urgence – a été utilisée sur un de mes enfants.

Autres formes de médicaments:
Le gazeux. Si bébé doit absorber un spray gazeux pour les bronches, votre médecin devrait vous prescrire un « baby haler ». C’est une espèce de masque à gaz, où en envoie le spray dans un petit sas, et que bébé doit garder sur le nez le temps de quelques inspirations.

Le suppositoire. Passez la pointe du suppositoire à l’eau chaude (sauf pour la glycérine, c’est l’eau froide), allongez le bébé sur le dos et remontez ses genoux sur sa poitrine, et essayez qu’il soit détendu. Nous appelons cela « faire la boule molle ». Plus l’enfant est détendu, mieux cela se passe. Dites : »Je mets le suppositoire à 3″ et comptez lentement: »1…2…3″.

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